Titre : |
Baromètre des médias africains : Madagascar 2019 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Friderich-Ebert-Stiftung, Auteur |
Editeur : |
Friedrich Ebert Stiftung |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
60 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
SCIENCES DE L''INFORMATION:INFORMATION - COMMUNICATION - DOCUMENTATION
|
Mots-clés : |
LIBERTÉ DE LA PRESSE JOURNALISME D’INVESTIGATION VIOLENCE POLITIQUE LIBERTÉ D’EXPRESSION DROIT DE L’lNFORMATION TYPE D’INFORMATION METIER DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION TECHNIQUE JOURNALISTIQUE SYSTEME DE REGULATION AUTOCENSURE RÉPRESSION PAYSAGE MEDIATIQUE CODE DE LA COMMUNICATION BAROMETRE |
Index. décimale : |
070.486 Presse professionnelle |
Résumé : |
Le Baromètre des Médias Africains (BMA) est une description profonde et compréhensive et un système d’ évaluation de l’environnement médiatique sur le continent africain. À la différence d’autres enquêtes de presse ou des médias, le BMA est un exercice d’auto-évaluation effectué selon des critères découlant des protocoles et déclarations africains comme la Déclaration des principes de la liberté d’expression en Afrique (2002) de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Pour le cas de Madagascar, les textes législatifs garantissent la liberté d’expression et la liberté des médias mais prévoient des limites qui permettent même à de possible répression. Sous la nouvelle administration, la liberté d'expression a connu un recul expliqué par de multiples formes de répressions notamment liée à la cybercriminalité. Il n’existe aucune loi spécifique sur l’accès à l’information. Théoriquement les sources d’information sont protégées par le Code de la communication mais dans la pratique il n’en est rien. Cela a pour conséquence, une quasi-absence du journalisme d’investigation. Parallèlement, un manque de solidarité est remarqué chez les organisations des journalistes quant à la défense de la liberté de la presse. Madagascar dispose d’une large gamme d’informateurs mais faute de capacité financière les citoyens n’y ont pas accès. La régulation de la concurrence pour les organes de presse est encore absente laissant champ libre aux textes réglementaires douteux. Le marché publicitaire est monopolisé par quelques opérateurs économiques puissants ne laissant que peu pour tous les autres organes de presse restants. L’indépendance éditoriale de l’ORTM n’est pas garantie par la loi ni appliquée étant sous la main mise du Ministère tutelle. La situation des travailleurs de la presse reste précaire, certains perçoivent encore moins du salaire minimum d’embauche. L’autocensure et la rétention d’information sont fortement appliquées par peur de représailles. La qualité des offres journalistiques est à l’image des formations octroyées aux futurs professionnels du métier, c'est-à -dire encore basique. |
Bull1 (Theme principale) : |
INFORMATION-COMMUNICATION-DOCUMENTATION |
Bull2 (Theme secondaire) : |
INFORMATION |
Baromètre des médias africains : Madagascar 2019 [texte imprimé] / Friderich-Ebert-Stiftung, Auteur . - Friedrich Ebert Stiftung, 2020 . - 60 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
SCIENCES DE L''INFORMATION:INFORMATION - COMMUNICATION - DOCUMENTATION
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Mots-clés : |
LIBERTÉ DE LA PRESSE JOURNALISME D’INVESTIGATION VIOLENCE POLITIQUE LIBERTÉ D’EXPRESSION DROIT DE L’lNFORMATION TYPE D’INFORMATION METIER DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION TECHNIQUE JOURNALISTIQUE SYSTEME DE REGULATION AUTOCENSURE RÉPRESSION PAYSAGE MEDIATIQUE CODE DE LA COMMUNICATION BAROMETRE |
Index. décimale : |
070.486 Presse professionnelle |
Résumé : |
Le Baromètre des Médias Africains (BMA) est une description profonde et compréhensive et un système d’ évaluation de l’environnement médiatique sur le continent africain. À la différence d’autres enquêtes de presse ou des médias, le BMA est un exercice d’auto-évaluation effectué selon des critères découlant des protocoles et déclarations africains comme la Déclaration des principes de la liberté d’expression en Afrique (2002) de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Pour le cas de Madagascar, les textes législatifs garantissent la liberté d’expression et la liberté des médias mais prévoient des limites qui permettent même à de possible répression. Sous la nouvelle administration, la liberté d'expression a connu un recul expliqué par de multiples formes de répressions notamment liée à la cybercriminalité. Il n’existe aucune loi spécifique sur l’accès à l’information. Théoriquement les sources d’information sont protégées par le Code de la communication mais dans la pratique il n’en est rien. Cela a pour conséquence, une quasi-absence du journalisme d’investigation. Parallèlement, un manque de solidarité est remarqué chez les organisations des journalistes quant à la défense de la liberté de la presse. Madagascar dispose d’une large gamme d’informateurs mais faute de capacité financière les citoyens n’y ont pas accès. La régulation de la concurrence pour les organes de presse est encore absente laissant champ libre aux textes réglementaires douteux. Le marché publicitaire est monopolisé par quelques opérateurs économiques puissants ne laissant que peu pour tous les autres organes de presse restants. L’indépendance éditoriale de l’ORTM n’est pas garantie par la loi ni appliquée étant sous la main mise du Ministère tutelle. La situation des travailleurs de la presse reste précaire, certains perçoivent encore moins du salaire minimum d’embauche. L’autocensure et la rétention d’information sont fortement appliquées par peur de représailles. La qualité des offres journalistiques est à l’image des formations octroyées aux futurs professionnels du métier, c'est-à -dire encore basique. |
Bull1 (Theme principale) : |
INFORMATION-COMMUNICATION-DOCUMENTATION |
Bull2 (Theme secondaire) : |
INFORMATION |
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