Titre : |
Anesthésie-réanimation d'une occlusion intestinale néonatale (expérience de 16 cas vus au CHU de Mahajanga) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Beranger Ramahefasoa, |
Editeur : |
Université de Mahajanga |
Année de publication : |
2006 |
Importance : |
67 f. |
Présentation : |
08 ill., 18 tab., 57 réf. |
Format : |
30 cm |
Note générale : |
Thèse en Médecine |
Catégories : |
SCIENCES MEDICALES
|
Mots-clés : |
ANESTHESIE OCCLUSION DUODENALE NOURRISSON |
Résumé : |
Dans le but de voir le profil épidémiologique et améliorer la prise en charge des occlusions intestinales néonatales, on a analysé les observations de 16 nouveaux nés admis dans le Service Anesthésie Réanimation du CHU de Mahajanga pendant 5 ans de 2000 à 2005. L'incidence a été faible (0,24 pour cent) avec une fréquence élevée avant le 15ème jour de vie (75 pour cent) sans distinction de sexe. Le taux de mortalité est élevé (31,25 pour cent) lié avec le retard de prise en charge qui est toujours associé à un score ADA élevé. Il s'agit de : 1 cas de sténose gastro-duodénal soit (6,25 pour cent), 1 cas de sténose jéjunale soit (6,25 pour cent), 3 cas de sténose iléale soit (18,75 pour cent, 6 cas d'imperforation anale soit (37,5 pour cent), 2 cas d'omphalocèle, (12,5 pour cent) d'hernie étranglée soit (18,75 pour cent). Le diagnostic clinique ne pose pas en général de problème avec association de vomissement, météorisme abdominal, retard ou absence de méconium, ventre plat ou ballonné selon le niveau de l'obstacle. La radiographie de l'abdomen sans préparation reste le seul examen à visée diagnostique. Deux risques majeurs sont associés à l'anesthésie : l'hypovolemiel'inhalation. Aussi le vidange gastrique par l'application de la règle du jeûne préopératoire et la pose d'une sonde naso-gastrique est systématique et la réhydratation de 25 ml/kg la première heure et 100ml/kg les heures suivantes avec du soluté isotonique (0,9 pour cent) ou légèrement hypotonique (RL glucosé à 1 pour cent). est une urgence médicale. La prémédication n'est pas indispensable et le principe de l'induction à séquence rapide avec thionpetal et le succinylcholine est identique à celle de l'adulte. L'entretien anesthésique est faite avec l'halogène, l'antibioprophylaxie et l'analgésie postopératoire sont de règle. L'amélioration de cette prise en charge de l'occlusion intestinale néonatale passerait par : une dotation de matériel pour le diagnostic notamment anté-natal de ces malformations, création de complexe mère - enfant avec service et matériels spécialisés pour la chirurgie et l'anesthésie-réanimation pédiatrique, le recyclage sinon la spécialisation en anesthésie-réanimation et en chirurgie pédiatrique. |
Niveau Bibliographique : |
1 |
Indicateur Bibliographique : |
U |
Bull1 (Theme principale) : |
ANESTHESIOLOGIE-REANIMATION |
Bull2 (Theme secondaire) : |
ANESTHESIOLOGIE |
Anesthésie-réanimation d'une occlusion intestinale néonatale (expérience de 16 cas vus au CHU de Mahajanga) [texte imprimé] / Beranger Ramahefasoa, . - Université de Mahajanga, 2006 . - 67 f. : 08 ill., 18 tab., 57 réf. ; 30 cm. Thèse en Médecine
Catégories : |
SCIENCES MEDICALES
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Mots-clés : |
ANESTHESIE OCCLUSION DUODENALE NOURRISSON |
Résumé : |
Dans le but de voir le profil épidémiologique et améliorer la prise en charge des occlusions intestinales néonatales, on a analysé les observations de 16 nouveaux nés admis dans le Service Anesthésie Réanimation du CHU de Mahajanga pendant 5 ans de 2000 à 2005. L'incidence a été faible (0,24 pour cent) avec une fréquence élevée avant le 15ème jour de vie (75 pour cent) sans distinction de sexe. Le taux de mortalité est élevé (31,25 pour cent) lié avec le retard de prise en charge qui est toujours associé à un score ADA élevé. Il s'agit de : 1 cas de sténose gastro-duodénal soit (6,25 pour cent), 1 cas de sténose jéjunale soit (6,25 pour cent), 3 cas de sténose iléale soit (18,75 pour cent, 6 cas d'imperforation anale soit (37,5 pour cent), 2 cas d'omphalocèle, (12,5 pour cent) d'hernie étranglée soit (18,75 pour cent). Le diagnostic clinique ne pose pas en général de problème avec association de vomissement, météorisme abdominal, retard ou absence de méconium, ventre plat ou ballonné selon le niveau de l'obstacle. La radiographie de l'abdomen sans préparation reste le seul examen à visée diagnostique. Deux risques majeurs sont associés à l'anesthésie : l'hypovolemiel'inhalation. Aussi le vidange gastrique par l'application de la règle du jeûne préopératoire et la pose d'une sonde naso-gastrique est systématique et la réhydratation de 25 ml/kg la première heure et 100ml/kg les heures suivantes avec du soluté isotonique (0,9 pour cent) ou légèrement hypotonique (RL glucosé à 1 pour cent). est une urgence médicale. La prémédication n'est pas indispensable et le principe de l'induction à séquence rapide avec thionpetal et le succinylcholine est identique à celle de l'adulte. L'entretien anesthésique est faite avec l'halogène, l'antibioprophylaxie et l'analgésie postopératoire sont de règle. L'amélioration de cette prise en charge de l'occlusion intestinale néonatale passerait par : une dotation de matériel pour le diagnostic notamment anté-natal de ces malformations, création de complexe mère - enfant avec service et matériels spécialisés pour la chirurgie et l'anesthésie-réanimation pédiatrique, le recyclage sinon la spécialisation en anesthésie-réanimation et en chirurgie pédiatrique. |
Niveau Bibliographique : |
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Indicateur Bibliographique : |
U |
Bull1 (Theme principale) : |
ANESTHESIOLOGIE-REANIMATION |
Bull2 (Theme secondaire) : |
ANESTHESIOLOGIE |
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