Titre : |
Modélisation de la régulation institutionnelle de la gestion forestière communautaire au Sud de Madagascar : *** |
Auteurs : |
Ganomanana, T.- Herve, D.- Rasoazananera, M.- Randriamahaleo, S.Hervé, Dominique - Razanaka, Samuel- Rakotondraompiana, Solofo- Rafamantanantsoa, Fontaine- Carrière, Stéphanie-, |
Editeur : |
IRD |
Année de publication : |
2015 |
Importance : |
p. 251-266 |
Format : |
24cm |
Note générale : |
GVI 3 |
Catégories : |
SCIENCES DE L'ENVIRONNEMENT
|
Mots-clés : |
MADAGASIKARA GESTION COMMUNAUTAIRE MODELISATION MADAGASIKARA (SUD) FORET DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT GESTION DES RESSOURCES REGULATION SOCIALE VIOLATION DE LA LOI SANCTION PENALE |
Résumé : |
La gestion communautaire des ressources renouvelables dénommée transfert de gestion a été initiée à Madagascar dans les années 90. Sa mise en ouvre dans un site, pour signer et faire respecter un contrat de gestion, mobilise quatre acteurs institutionnels, hiérarchisés, la communauté de base à qui la gestion a été transférée, les Eaux et Forêts représentés par le cantonnement, la commune de rattachement, et éventuellement une ONG appuyant le processus. La dynamique de ces institutions, en agissant sur la structure et le fonctionnement du système, a un impact sur sa durabilité. Les interactions entre les acteurs et leur environnement sont régulées par des normes. Certains des contrôles réalisés dans la forêt sous contrat de gestion réussissent à détecter les activités illicites individuelles provoquant une dégradation et aboutissent à des interventions de régulation institutionnelle, qui sont des applications de normes, puis de sanctions. La gestion communautaire des forêts, bornée dans un temps fixé par un contrat (3 ans ou 10 ans, combine des interventions « discrètes » sur un écosystème forestier dont la dynamique écologique est « continue » mais qui se trouve constamment menacé de dégradation. Cette gestion peut être assimilée à un système hybride dont chaque étape de régulation est étudiée sous la théorie des ensembles flous, qui permet de graduer les ensembles constitués des violations, soit dans l'espace gradué des sanctions, soit dans celui des dégradations. Les traces de la régulation institutionnelle sont mises en relation avec l'impact spatial des dégradations constatées sur les ressources forestières. En prenant un site d'étude, le nombre de violations et la mesure de l'écart entre la régulation institutionnelle et la dégradation des ressources peuvent servir d'indicateurs de l'efficacité institutionnelle.- - - |
Note de contenu : |
- - - - - - |
Numéro du document : |
16B |
Niveau Bibliographique : |
2 |
Bull1 (Theme principale) : |
GVI 3 |
Modélisation de la régulation institutionnelle de la gestion forestière communautaire au Sud de Madagascar : *** [] / Ganomanana, T.- Herve, D.- Rasoazananera, M.- Randriamahaleo, S.Hervé, Dominique - Razanaka, Samuel- Rakotondraompiana, Solofo- Rafamantanantsoa, Fontaine- Carrière, Stéphanie-, . - IRD, 2015 . - p. 251-266 ; 24cm. GVI 3
Catégories : |
SCIENCES DE L'ENVIRONNEMENT
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Mots-clés : |
MADAGASIKARA GESTION COMMUNAUTAIRE MODELISATION MADAGASIKARA (SUD) FORET DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT GESTION DES RESSOURCES REGULATION SOCIALE VIOLATION DE LA LOI SANCTION PENALE |
Résumé : |
La gestion communautaire des ressources renouvelables dénommée transfert de gestion a été initiée à Madagascar dans les années 90. Sa mise en ouvre dans un site, pour signer et faire respecter un contrat de gestion, mobilise quatre acteurs institutionnels, hiérarchisés, la communauté de base à qui la gestion a été transférée, les Eaux et Forêts représentés par le cantonnement, la commune de rattachement, et éventuellement une ONG appuyant le processus. La dynamique de ces institutions, en agissant sur la structure et le fonctionnement du système, a un impact sur sa durabilité. Les interactions entre les acteurs et leur environnement sont régulées par des normes. Certains des contrôles réalisés dans la forêt sous contrat de gestion réussissent à détecter les activités illicites individuelles provoquant une dégradation et aboutissent à des interventions de régulation institutionnelle, qui sont des applications de normes, puis de sanctions. La gestion communautaire des forêts, bornée dans un temps fixé par un contrat (3 ans ou 10 ans, combine des interventions « discrètes » sur un écosystème forestier dont la dynamique écologique est « continue » mais qui se trouve constamment menacé de dégradation. Cette gestion peut être assimilée à un système hybride dont chaque étape de régulation est étudiée sous la théorie des ensembles flous, qui permet de graduer les ensembles constitués des violations, soit dans l'espace gradué des sanctions, soit dans celui des dégradations. Les traces de la régulation institutionnelle sont mises en relation avec l'impact spatial des dégradations constatées sur les ressources forestières. En prenant un site d'étude, le nombre de violations et la mesure de l'écart entre la régulation institutionnelle et la dégradation des ressources peuvent servir d'indicateurs de l'efficacité institutionnelle.- - - |
Note de contenu : |
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Numéro du document : |
16B |
Niveau Bibliographique : |
2 |
Bull1 (Theme principale) : |
GVI 3 |
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