Titre : |
Pluriactivité et gestion de la trésorerie : les capacités d'adaptation face à la forêt de Mikea sont entre les mains des plus riches : *** |
Titre original : |
Multiple activities and cash management in Mikea : the only farmers who are able to adapt to changes are the rich farmers |
Auteurs : |
Randrianomanana, M.- Ranaivoson, R. E.- Herve, D.Hervé, Dominique - Razanaka, Samuel- Rakotondraompiana, Solofo- Rafamantanantsoa, Fontaine- Carrière, Stéphanie-, |
Editeur : |
IRD |
Année de publication : |
2015 |
Importance : |
p. 281-294 |
Format : |
24cm |
Note générale : |
E00 6 |
Catégories : |
SCIENCES AGRICOLES
|
Mots-clés : |
MADAGASIKARA TOLIARA FORET MIKEA ANALAMISAMPY RESERVE NATURELLE EXPLOITATION AGRICOLE TYPOLOGIE DIVERSIFICATION ACTIVITE CONNEXE EPARGNE ADAPTATION |
Résumé : |
Suite à la création du parc national de la forêt de Mikea et au déclin des filières du coton et du maïs, dans le sud-ouest de Madagascar, les exploitations agricole s'adaptent en diversifiant leurs activités. C'est l'hypothèse que nous testons dans la Commune d'Analamisampy, District de Tuléar. Deux typologies d'exploitations dans la même commune sont comparées à 10 ans d'intervalle. Quatre types d'exploitation sont actuellement distingués selon leur niveau de richesse. L'analyse de ces exploitations permet de constater que la diversification est pratiquée que les riches qui tirent leurs revenus, de manière complémentaire, des cultures et du petit commerce. L'ancienne pratique de la culture sur brûlis pour le maïs puis coton leur a permis d'accumuler du capital. Ils sont pu ainsi s'adapter au déclin du coton en stabilisant leur trésorerie grâce à la diversification des cultures de rente et aux activités extra-agricoles. La prédominance des activités commerciales reste leur principal atout. La culture de légumineuses et les activités extra-agricoles sont à la base de la viabilité des autres exploitations. L'élevage de petits ruminants en tant que moyen d'épargne prédomine suite au problème de vol de boufs. Les exploitations pauvres souffrent d'un manque de capital qui limite leur production agricole et entraine un déficit de revenu. Elles s'orientent vers la production de légumineuses et comptent sur la vente de main-d'ouvre agricole et la récolte d'ignames pour assurer la période de soudure. La viabilité des exploitations les plus pauvres, suite à la restriction de l'accès à la forêt, repose sur une augmentation de la productivité du travail grâce à une dotation de matériels de production, une assistance technique sur la production de légumineuses et une création d'emplois saisonniers source d'un complément de revenu. A défaut de ces conditions, les feux de brousse dans les lambeaux forestiers pourraient reprendre voire de propager.- - - |
Note de contenu : |
- - - - - - |
Numéro du document : |
16B |
Niveau Bibliographique : |
2 |
Bull1 (Theme principale) : |
E00 6 |
Pluriactivité et gestion de la trésorerie : les capacités d'adaptation face à la forêt de Mikea sont entre les mains des plus riches = Multiple activities and cash management in Mikea : the only farmers who are able to adapt to changes are the rich farmers : *** [] / Randrianomanana, M.- Ranaivoson, R. E.- Herve, D.Hervé, Dominique - Razanaka, Samuel- Rakotondraompiana, Solofo- Rafamantanantsoa, Fontaine- Carrière, Stéphanie-, . - IRD, 2015 . - p. 281-294 ; 24cm. E00 6
Catégories : |
SCIENCES AGRICOLES
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Mots-clés : |
MADAGASIKARA TOLIARA FORET MIKEA ANALAMISAMPY RESERVE NATURELLE EXPLOITATION AGRICOLE TYPOLOGIE DIVERSIFICATION ACTIVITE CONNEXE EPARGNE ADAPTATION |
Résumé : |
Suite à la création du parc national de la forêt de Mikea et au déclin des filières du coton et du maïs, dans le sud-ouest de Madagascar, les exploitations agricole s'adaptent en diversifiant leurs activités. C'est l'hypothèse que nous testons dans la Commune d'Analamisampy, District de Tuléar. Deux typologies d'exploitations dans la même commune sont comparées à 10 ans d'intervalle. Quatre types d'exploitation sont actuellement distingués selon leur niveau de richesse. L'analyse de ces exploitations permet de constater que la diversification est pratiquée que les riches qui tirent leurs revenus, de manière complémentaire, des cultures et du petit commerce. L'ancienne pratique de la culture sur brûlis pour le maïs puis coton leur a permis d'accumuler du capital. Ils sont pu ainsi s'adapter au déclin du coton en stabilisant leur trésorerie grâce à la diversification des cultures de rente et aux activités extra-agricoles. La prédominance des activités commerciales reste leur principal atout. La culture de légumineuses et les activités extra-agricoles sont à la base de la viabilité des autres exploitations. L'élevage de petits ruminants en tant que moyen d'épargne prédomine suite au problème de vol de boufs. Les exploitations pauvres souffrent d'un manque de capital qui limite leur production agricole et entraine un déficit de revenu. Elles s'orientent vers la production de légumineuses et comptent sur la vente de main-d'ouvre agricole et la récolte d'ignames pour assurer la période de soudure. La viabilité des exploitations les plus pauvres, suite à la restriction de l'accès à la forêt, repose sur une augmentation de la productivité du travail grâce à une dotation de matériels de production, une assistance technique sur la production de légumineuses et une création d'emplois saisonniers source d'un complément de revenu. A défaut de ces conditions, les feux de brousse dans les lambeaux forestiers pourraient reprendre voire de propager.- - - |
Note de contenu : |
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Numéro du document : |
16B |
Niveau Bibliographique : |
2 |
Bull1 (Theme principale) : |
E00 6 |
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