| Titre : |
Exportations, Croissance Economique et Intégration Régionale : quels produits à exporter pour répondre aux potentialités commerciales de Madagasikara sur les marchés régionaux? : *** |
| Auteurs : |
Andriambelosoa, Saminirina- Rasolofo, Adamson, |
| Editeur : |
Centre de Recherches et d'Etudes d'Appui à l'Analyse Economique à Madagasikara (CREAM) |
| Année de publication : |
2013 |
| Importance : |
40 p |
| Format : |
30 cm |
| Note générale : |
ECONOMETRIE |
| Mots-clés : |
ECHANGE ECONOMIQUE EXPORTATION CROISSANCE ECONOMIQUE INTEGRATION REGIONALE MARCHE |
| Résumé : |
Les dirigeants africains sont persuadés que l'intégration régionale demeure la stratégie clef, permettant d'accélérer au développement de leur pays, fragmentés en petites économies. Les exigences de la mondialisation, ces dernières décennies, ont rendu cet impératif encore plus pressant et ont contraint les pays dans une même région d'intégrer leur économie, dans des blocs économiques plus ou moins importants et plus compétitifs afin de pouvoir prendre part aux échanges internationaux en tant que puissance régionale. Toutefois, en dépit de l'engagement politique et des efforts déployés pour traduire dans les faits la vision d'intégration régionale, les résultats obtenus restent mitigés. Les échanges intrarégionales demeurent faibles car les pays ne sont pas disposés à réduire les liens commerciaux existants avec des pays non membres. Pour Madagasikara, l'adhésion à des différentes CER, entre autres, le COMESA (1994) et la SADC (2005), n'améliore pas significativement ses exportations vers les pays membres de ces 2 communautés économiques régionales. Sur les 5 dernières années, en moyenne, 3 et 4 pour cent des exportations totales du pays vont respectivement vers le COMESA et la SADC. Toutefois les marchés régionaux semblent sous-exploités par Madagasikara. En effet, en tenant compte du nombre et du pouvoir d'achat des consommateurs des 2 CER ainsi que la contrainte liée à la distance de marchés, le modèle de gravité, appliqué sur Madagasikara et ses partenaires régionaux, trouve qu'entre 2006 et 2010, le pays n'exploite que 34 pour cent et 87,8 pour cent de ses potentialités commerciales, respectivement au sein de la SADC et du COMESA. Par ailleurs, les perspectives réelles des échanges entre pays ne sont pas suffisantes sans savoir les produits dont les marchés potentiels ont besoin. Une étude par produit des échanges commerciaux des pays de la SADC et du COMESA montre qu'en 2006 et 2010, les 2 CER sont importateurs nets des produits de l'agro-industrie, dont Madagasikara peut en produire à grande échelle, en tenant compte de ses avantages comparatifs potentiels. En première position, en terme de valeur, se trouve le 'Blé et farine de blé', cultivé et produit à Madagasikara, même en petite échelle. Pour le COMESA, la Communauté a un gap annuel de 9 millions de tonnes dont 7,5 millions de tonnes en blé dur. L'Egypte lui seule a importé annuellement 6 millions de tonnes de blé dur, suivi par le Soudan (927400 tonnes). Au sein de la SADC, le besoin annuel du bloc économique en blé tendre est estimé à 2,7 millions de tonnes, dont 1 million de tonnes pour l'Afrique du Sud. Les 2 CER sont aussi déficitaires en huiles alimentaires, fabriquées à partir de soja, de palme, de carthame et de tournesol. En effet, le COMESA est importateur net annuel d'huile alimentaire d'une valeur estimative de 2 milliards d'USD contre 1,1 milliard d'USD pour la SADC. D'autres céréales cultivables à Madagasikara intéressent aussi les marchés régionaux. Le COMESA, par exemple a besoin de près de 5 millions de tonnes de mais tandisn que la SADC est importateur net de plus de 1 million de tonnes de riz blanc. Les produits de l'élevage entre autres la viande bovine, les volailles et le lait et dérivés ainsi que les produits de la pêche comme le thon sont aussi importés avec un montant significatif par les 2 CER dans des pays non membres. Enfin, les produits textiles malagasy pourraient aussi être exportés vers le COMESA, en particulier le Soudan où ce pays en importe chaque année à hauteur d'environ 150 millions d'USD- - - |
| Note de contenu : |
- - - - - - |
| Numéro du document : |
19N |
| Niveau Bibliographique : |
3 |
| Bull1 (Theme principale) : |
ECONOMETRIE |
Exportations, Croissance Economique et Intégration Régionale : quels produits à exporter pour répondre aux potentialités commerciales de Madagasikara sur les marchés régionaux? : *** [] / Andriambelosoa, Saminirina- Rasolofo, Adamson, . - Centre de Recherches et d'Etudes d'Appui à l'Analyse Economique à Madagasikara (CREAM), 2013 . - 40 p ; 30 cm. ECONOMETRIE
| Mots-clés : |
ECHANGE ECONOMIQUE EXPORTATION CROISSANCE ECONOMIQUE INTEGRATION REGIONALE MARCHE |
| Résumé : |
Les dirigeants africains sont persuadés que l'intégration régionale demeure la stratégie clef, permettant d'accélérer au développement de leur pays, fragmentés en petites économies. Les exigences de la mondialisation, ces dernières décennies, ont rendu cet impératif encore plus pressant et ont contraint les pays dans une même région d'intégrer leur économie, dans des blocs économiques plus ou moins importants et plus compétitifs afin de pouvoir prendre part aux échanges internationaux en tant que puissance régionale. Toutefois, en dépit de l'engagement politique et des efforts déployés pour traduire dans les faits la vision d'intégration régionale, les résultats obtenus restent mitigés. Les échanges intrarégionales demeurent faibles car les pays ne sont pas disposés à réduire les liens commerciaux existants avec des pays non membres. Pour Madagasikara, l'adhésion à des différentes CER, entre autres, le COMESA (1994) et la SADC (2005), n'améliore pas significativement ses exportations vers les pays membres de ces 2 communautés économiques régionales. Sur les 5 dernières années, en moyenne, 3 et 4 pour cent des exportations totales du pays vont respectivement vers le COMESA et la SADC. Toutefois les marchés régionaux semblent sous-exploités par Madagasikara. En effet, en tenant compte du nombre et du pouvoir d'achat des consommateurs des 2 CER ainsi que la contrainte liée à la distance de marchés, le modèle de gravité, appliqué sur Madagasikara et ses partenaires régionaux, trouve qu'entre 2006 et 2010, le pays n'exploite que 34 pour cent et 87,8 pour cent de ses potentialités commerciales, respectivement au sein de la SADC et du COMESA. Par ailleurs, les perspectives réelles des échanges entre pays ne sont pas suffisantes sans savoir les produits dont les marchés potentiels ont besoin. Une étude par produit des échanges commerciaux des pays de la SADC et du COMESA montre qu'en 2006 et 2010, les 2 CER sont importateurs nets des produits de l'agro-industrie, dont Madagasikara peut en produire à grande échelle, en tenant compte de ses avantages comparatifs potentiels. En première position, en terme de valeur, se trouve le 'Blé et farine de blé', cultivé et produit à Madagasikara, même en petite échelle. Pour le COMESA, la Communauté a un gap annuel de 9 millions de tonnes dont 7,5 millions de tonnes en blé dur. L'Egypte lui seule a importé annuellement 6 millions de tonnes de blé dur, suivi par le Soudan (927400 tonnes). Au sein de la SADC, le besoin annuel du bloc économique en blé tendre est estimé à 2,7 millions de tonnes, dont 1 million de tonnes pour l'Afrique du Sud. Les 2 CER sont aussi déficitaires en huiles alimentaires, fabriquées à partir de soja, de palme, de carthame et de tournesol. En effet, le COMESA est importateur net annuel d'huile alimentaire d'une valeur estimative de 2 milliards d'USD contre 1,1 milliard d'USD pour la SADC. D'autres céréales cultivables à Madagasikara intéressent aussi les marchés régionaux. Le COMESA, par exemple a besoin de près de 5 millions de tonnes de mais tandisn que la SADC est importateur net de plus de 1 million de tonnes de riz blanc. Les produits de l'élevage entre autres la viande bovine, les volailles et le lait et dérivés ainsi que les produits de la pêche comme le thon sont aussi importés avec un montant significatif par les 2 CER dans des pays non membres. Enfin, les produits textiles malagasy pourraient aussi être exportés vers le COMESA, en particulier le Soudan où ce pays en importe chaque année à hauteur d'environ 150 millions d'USD- - - |
| Note de contenu : |
- - - - - - |
| Numéro du document : |
19N |
| Niveau Bibliographique : |
3 |
| Bull1 (Theme principale) : |
ECONOMETRIE |
|