Titre : |
Calculs et décentralisation politiques dans les États africains sortant d'une période de conflit : Calculs et décentralisation politiques dans les États africains sortant d'une période de conflit |
Titre original : |
Power calculations and political decentralisation in African post-conflict states |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Lovise Aalen, Auteur ; Ragnhild Louise Muriaas, Auteur |
Editeur : |
Sage Publications, Ltd. |
Année de publication : |
2017 |
Collection : |
IPSA. International Political Science Association. New Jersey. US |
Importance : |
p. 56-69 |
Présentation : |
[nb.réf.] |
ISBN/ISSN/EAN : |
0192-5121 |
Note générale : |
POLITIQUE INTERNATIONALE |
Mots-clés : |
ANGOLA ETHIOPIE AFRIQUE DU SUD ELECTION INFRANATIONALE POST-CONFLIT INSURRECTION DÉCENTRALISATION ADMINISTRATIVE TRANSITION DÉMOCRATIQUE CLASSE DIRIGEANTE GOUVERNEMENT |
Résumé : |
Bien que de nombreux gouvernements africains aient introduit des dispositions relatives aux élections infranationales au début des années 90, la mesure dans laquelle ces réformes ont été mises en ouvre et soutenues varie. Cette analyse inductive de trois cas post-conflit - l'Angola, l'Éthiopie et l'Afrique du Sud - suggère qu'un facteur expliquant cette variation est la discontinuité des élites lorsqu'un groupe d'insurgés accède au pouvoir au lendemain d'un conflit. Les systèmes d'élections infranationales adoptés par de nouveaux gouvernements avec une base sociale étendue issue d'une insurrection, comme en Afrique du Sud et en Éthiopie, se sont révélés relativement robustes. En Angola, en revanche, où il n'y a pas eu de changement de pouvoir exécutif après la fin du conflit, les élections infranationales routinières n'ont pas été mises en oeuvre. Le mécanisme causal identifié est que, pour les nouveaux gouvernements dans les deux premiers cas, les élections infranationales ont permis de mobiliser le soutien des partis et de consolider le contrôle en écartant les élites locales issues du régime précédent- Although many African governments introduced provisions for subnational elections in the early 1990s, there is variation in the extent to which these reforms were implemented and sustained. Our inductive analysis of three post-conflict cases - Angola, Ethiopia and South Africa - suggests that one factor explaining this variation is elite discontinuity when an insurgent group wins power in the aftermath of conflict. Systems of subnational elections adopted by new governments with an extensive social base derived from an insurgency, as in South Africa and Ethiopia, have proved relatively robust. By contrast, in Angola, where there was no change of executive power after the conflict ended, routinised subnational elections have not been implemented. The identified causal mechanism is that, for the new governments in the first two cases, subnational elections served as opportunities to mobilise party support and to consolidate control by sidelining local elites aligned with the previous regime |
Numéro du document : |
20N |
Niveau Bibliographique : |
3 |
Bull1 (Theme principale) : |
POLITIQUE INTERNATIONALE |
Calculs et décentralisation politiques dans les États africains sortant d'une période de conflit = Power calculations and political decentralisation in African post-conflict states : Calculs et décentralisation politiques dans les États africains sortant d'une période de conflit [texte imprimé] / Lovise Aalen, Auteur ; Ragnhild Louise Muriaas, Auteur . - Sage Publications, Ltd., 2017 . - p. 56-69 : [nb.réf.]. - ( IPSA. International Political Science Association. New Jersey. US) . ISSN : 0192-5121 POLITIQUE INTERNATIONALE
Mots-clés : |
ANGOLA ETHIOPIE AFRIQUE DU SUD ELECTION INFRANATIONALE POST-CONFLIT INSURRECTION DÉCENTRALISATION ADMINISTRATIVE TRANSITION DÉMOCRATIQUE CLASSE DIRIGEANTE GOUVERNEMENT |
Résumé : |
Bien que de nombreux gouvernements africains aient introduit des dispositions relatives aux élections infranationales au début des années 90, la mesure dans laquelle ces réformes ont été mises en ouvre et soutenues varie. Cette analyse inductive de trois cas post-conflit - l'Angola, l'Éthiopie et l'Afrique du Sud - suggère qu'un facteur expliquant cette variation est la discontinuité des élites lorsqu'un groupe d'insurgés accède au pouvoir au lendemain d'un conflit. Les systèmes d'élections infranationales adoptés par de nouveaux gouvernements avec une base sociale étendue issue d'une insurrection, comme en Afrique du Sud et en Éthiopie, se sont révélés relativement robustes. En Angola, en revanche, où il n'y a pas eu de changement de pouvoir exécutif après la fin du conflit, les élections infranationales routinières n'ont pas été mises en oeuvre. Le mécanisme causal identifié est que, pour les nouveaux gouvernements dans les deux premiers cas, les élections infranationales ont permis de mobiliser le soutien des partis et de consolider le contrôle en écartant les élites locales issues du régime précédent- Although many African governments introduced provisions for subnational elections in the early 1990s, there is variation in the extent to which these reforms were implemented and sustained. Our inductive analysis of three post-conflict cases - Angola, Ethiopia and South Africa - suggests that one factor explaining this variation is elite discontinuity when an insurgent group wins power in the aftermath of conflict. Systems of subnational elections adopted by new governments with an extensive social base derived from an insurgency, as in South Africa and Ethiopia, have proved relatively robust. By contrast, in Angola, where there was no change of executive power after the conflict ended, routinised subnational elections have not been implemented. The identified causal mechanism is that, for the new governments in the first two cases, subnational elections served as opportunities to mobilise party support and to consolidate control by sidelining local elites aligned with the previous regime |
Numéro du document : |
20N |
Niveau Bibliographique : |
3 |
Bull1 (Theme principale) : |
POLITIQUE INTERNATIONALE |
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