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Auteur Benjamin Sultan |
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Les impacts du changement climatique sur les rendements agricoles en Afrique de l’Ouest / Benjamin Sultan
Accompagne Les sociétés rurales face aux changements climatiques et environnementaux en Afrique de l’Ouest / Benjamin Sultan
Titre : Les impacts du changement climatique sur les rendements agricoles en Afrique de l’Ouest Type de document : texte imprimé Auteurs : Benjamin Sultan, Auteur ; Seydou Traoré, Auteur ; Philippe Roudier, Auteur Importance : p 209-225 Langues : Français (fre) Catégories : SCIENCES DE L'ENVIRONNEMENT Mots-clés : CHANGEMENT CLIMATIQUE RENDEMENT AGRICOLE SAHEL Résumé : Le climat a une influence très forte sur l’agriculture, qui est considérée comme l’activité humaine la plus dépendante des variations climatiques. Les impacts du climat sur l’agriculture varient d’une région du globe à une autre avec des conséquences socio-économiques importantes dans les pays en développement des latitudes tropicales. En effet, ces pays connaissent une grande variabilité climatique, comme le régime de mousson en Inde et en Afrique de l’Ouest ou encore l’influence des événements El Niño sur le continent américain, et dans bien des cas leur pauvreté endémique augmente le risque et la gravité des catastrophes naturelles. Si l’Afrique subsaharienne est aujourd’hui confrontée à l’insécurité alimentaire, qu’en sera-t-il dans le futur ? Un regard rétrospectif sur l’évolution de ces dernières années donne une image assez pessimiste pour le futur. En effet, en dépit
d’une hausse de la production alimentaire, le très fort accroissement de la population a entraîné une augmentation du taux de pauvreté et de malnutrition en Afrique plus rapide que n’importe où dans le monde, avec un indice de production agricole par habitant bien plus bas que dans d’autres continents. Or, si l’on tient compte des
projections des besoins alimentaires à l’horizon 2050, au moment où selon les Nations unies la planète a atteint le maximum de sa population, l’effort en termes d’accroissement de la production alimentaire doit être élevé : entre 2000 et 2050, l’Afrique doit, selon COLLOMB, plus que quintupler sa production ! Le futur de cette région dépend donc de la capacité du secteur agricole à relever le défi de nourrir sa population qui croît rapidement. Or, ce défi est d’autant plus difficile à relever que le changement climatique est aujourd’hui à
l’oeuvre et n'est pas sans conséquences sur l’agriculture en Afrique
comme ailleurs. Les 4e et 5e rapports du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat – AR4 et AR5 Giec), publiés en 2007 et en 2014, ont en effet alerté la communauté internationale d’une augmentation de la température partout dans le monde, ainsi que d’une probable augmentation de la fréquence et de l’intensité des aléas météorologiques majeurs comme les sécheresses,
citant l’Afrique comme le continent le plus vulnérable aux changements
climatiques. Il n’y a pas de doute qu’une modification de l’intensité
et/ou du régime des précipitations affecte les systèmes agricoles et pastoraux en Afrique subsaharienne. L’agriculture irriguée, comme la culture du riz qui joue un rôle important pour nourrir la population urbaine en Afrique, est affectée pas seulement à cause d’une possible modification de la disponibilité en eau, mais à cause de l’augmentation des températures qui peut entraîner des pertes conséquentes de rendements. Il apparaît donc crucial de pouvoir fournir
une image plus précise de l’évolution attendue du potentiel de production agricole en Afrique subsaharienne dans le contexte du réchauffement climatique. Cependant, cette tâche reste encore difficile à réaliser du fait des fortes incertitudes sur les
projections régionales du changement climatique, dans la réponse des plantes aux changements environnementaux (pluie, températures, concentration de CO2 dans l’atmosphère), dans le couplage des modèles agronomiques et climatiques et dans la façon dont les systèmes agricoles vont s’adapter aux changements environnementaux. L’objectif de ce qui suit est: de faire un bilan objectif de la littérature sur les effets du changement climatique sur l’agriculture en Afrique de l’Ouest et de comprendre les déterminants de cette réponse.Numéro du document : PMB environnement/99 Niveau Bibliographique : 2 Bull1 (Theme principale) : GESTION DE L'ENVIRONNEMENT Bull2 (Theme secondaire) : ASPECTS SOCIO-ECONOMIQUES Les impacts du changement climatique sur les rendements agricoles en Afrique de l’Ouest [texte imprimé] / Benjamin Sultan, Auteur ; Seydou Traoré, Auteur ; Philippe Roudier, Auteur . - [s.d.] . - p 209-225.
Accompagne Les sociétés rurales face aux changements climatiques et environnementaux en Afrique de l’Ouest / Benjamin Sultan
Langues : Français (fre)
Catégories : SCIENCES DE L'ENVIRONNEMENT Mots-clés : CHANGEMENT CLIMATIQUE RENDEMENT AGRICOLE SAHEL Résumé : Le climat a une influence très forte sur l’agriculture, qui est considérée comme l’activité humaine la plus dépendante des variations climatiques. Les impacts du climat sur l’agriculture varient d’une région du globe à une autre avec des conséquences socio-économiques importantes dans les pays en développement des latitudes tropicales. En effet, ces pays connaissent une grande variabilité climatique, comme le régime de mousson en Inde et en Afrique de l’Ouest ou encore l’influence des événements El Niño sur le continent américain, et dans bien des cas leur pauvreté endémique augmente le risque et la gravité des catastrophes naturelles. Si l’Afrique subsaharienne est aujourd’hui confrontée à l’insécurité alimentaire, qu’en sera-t-il dans le futur ? Un regard rétrospectif sur l’évolution de ces dernières années donne une image assez pessimiste pour le futur. En effet, en dépit
d’une hausse de la production alimentaire, le très fort accroissement de la population a entraîné une augmentation du taux de pauvreté et de malnutrition en Afrique plus rapide que n’importe où dans le monde, avec un indice de production agricole par habitant bien plus bas que dans d’autres continents. Or, si l’on tient compte des
projections des besoins alimentaires à l’horizon 2050, au moment où selon les Nations unies la planète a atteint le maximum de sa population, l’effort en termes d’accroissement de la production alimentaire doit être élevé : entre 2000 et 2050, l’Afrique doit, selon COLLOMB, plus que quintupler sa production ! Le futur de cette région dépend donc de la capacité du secteur agricole à relever le défi de nourrir sa population qui croît rapidement. Or, ce défi est d’autant plus difficile à relever que le changement climatique est aujourd’hui à
l’oeuvre et n'est pas sans conséquences sur l’agriculture en Afrique
comme ailleurs. Les 4e et 5e rapports du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat – AR4 et AR5 Giec), publiés en 2007 et en 2014, ont en effet alerté la communauté internationale d’une augmentation de la température partout dans le monde, ainsi que d’une probable augmentation de la fréquence et de l’intensité des aléas météorologiques majeurs comme les sécheresses,
citant l’Afrique comme le continent le plus vulnérable aux changements
climatiques. Il n’y a pas de doute qu’une modification de l’intensité
et/ou du régime des précipitations affecte les systèmes agricoles et pastoraux en Afrique subsaharienne. L’agriculture irriguée, comme la culture du riz qui joue un rôle important pour nourrir la population urbaine en Afrique, est affectée pas seulement à cause d’une possible modification de la disponibilité en eau, mais à cause de l’augmentation des températures qui peut entraîner des pertes conséquentes de rendements. Il apparaît donc crucial de pouvoir fournir
une image plus précise de l’évolution attendue du potentiel de production agricole en Afrique subsaharienne dans le contexte du réchauffement climatique. Cependant, cette tâche reste encore difficile à réaliser du fait des fortes incertitudes sur les
projections régionales du changement climatique, dans la réponse des plantes aux changements environnementaux (pluie, températures, concentration de CO2 dans l’atmosphère), dans le couplage des modèles agronomiques et climatiques et dans la façon dont les systèmes agricoles vont s’adapter aux changements environnementaux. L’objectif de ce qui suit est: de faire un bilan objectif de la littérature sur les effets du changement climatique sur l’agriculture en Afrique de l’Ouest et de comprendre les déterminants de cette réponse.Numéro du document : PMB environnement/99 Niveau Bibliographique : 2 Bull1 (Theme principale) : GESTION DE L'ENVIRONNEMENT Bull2 (Theme secondaire) : ASPECTS SOCIO-ECONOMIQUES Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité Origine 42617 PMB environnement /99 Document Bibiotheque CIDST Bibliotheque DDI Exclu du prêt Achat
Accompagne Les sociétés rurales face aux changements climatiques et environnementaux en Afrique de l’Ouest / Benjamin Sultan
Titre : Observations et perceptions des changements climatiques : Analyse comparée dans trois pays d’Afrique de l’Ouest Type de document : texte imprimé Auteurs : Benjamin Sultan, Auteur ; Richard Lalou, Auteur ; Frédéric Kosmowski, Auteur Importance : p 89-110 Langues : Français (fre) Catégories : SCIENCES DE L'ENVIRONNEMENT Mots-clés : CHANGEMENT CLIMATIQUE AFRIQUE DE L'OUEST Résumé : Les processus cognitifs à l’oeuvre dans l’assimilation d’une information perçue et dans celle d’une information apprise sont également différents. L’apprentissage du changement climatique par l’expérience personnelle et répétée repose sur des mécanismes
qui font appel au sensible, au tangible et à l’immédiateté, et les interprétations qui en découlent relèvent de principes associatifs et affectifs (WEBER, 2010). En se fondant sur l’aléa, plus que sur le risque – surtout quand il est faible –, la perception
est aussi plus volatile, car susceptible de changer quand le danger se fait moins fréquent ou quand ses impacts sont moins importants. À l’inverse, l’apprentissage par la description statistique suppose une démarche analytique et intelligible, et nécessite un temps d’assimilation plus long. Plusieurs raisons sont mises en évidence par les auteurs pour expliquer ces divergences. La notion d’un « idéal pluviométrique » à travers lequel l’évolution des pluies est jugée par les exploitants est avancée par MEZE-HAUSKEN. Dans cette perspective, la perception des changements climatiques est basée sur les besoins pluviométriques – nécessaires aux besoins du ménage – plutôt que sur la pluviométrie réelle, conduisant ainsi à un décalage avec
les attentes. D’autres auteurs soulignent le fait que les événements récents peuvent influencer les perceptions sur la tendance des précipitations à long terme. Enfin, une troisième explication est liée à des changements dans les systèmes de production, qui sont difficiles à distinguer des modèles de précipitations. En s’appuyant sur ces différentes analyses, on propose d’interroger les perceptions
des évolutions climatiques récentes par les populations d’Afrique de l’Ouest et de les confronter aux observations des scientifiques. Le climat et sa dynamique actuelle n’étant pas à l’évidence une réalité uniforme à l’échelle de la région continentale, on a considéré trois pays afin de couvrir un large éventail de zones géo-climatiques.
Le Niger, traversé par trois strates de climat, qui vont des zones désertiques au nord, au début de la zone semi-aride du sud, est pris en compte dans sa totalité, et renseigne les perceptions climatiques dans tous les milieux d’habitat. Les deux autres pays
portent sur des zones plus restreintes et toutes rurales. Au Bénin,
l’étude se situe dans la partie nord du pays, dans sa zone soudano-guinéenne. Quant au territoire étudié au Sénégal, il se positionne d’un point de vue pluviométrique entre les deux autres pays, dans une zone semi-aride de savane arborée. C’est donc sous l’éclairage de ces trois contextes et de tous les milieux de résidence
que on évalue, à l’aune des observations scientifiques, les capacités des populations à détecter les changements récents du climat. On tente de comprendre comment ces mêmes populations parviennent à percevoir les réalités du climat, en fonction de leurs dispositions sociales et professionnelles et des déterminations de leur milieu. L’hypothèse centrale à cette étude est que les individus détectent d’autant mieux les évolutions du climat qu’ils sont connectés à leur environnement naturel.Numéro du document : PMB environnement/99 Niveau Bibliographique : 2 Bull1 (Theme principale) : METEOROLOGIE;ATMOSPHERE;CLIMATOLOGIE Bull2 (Theme secondaire) : ATMOSPHERE ET CLIMATOLOGIE-CONSIDERATION GENERALE Observations et perceptions des changements climatiques : Analyse comparée dans trois pays d’Afrique de l’Ouest [texte imprimé] / Benjamin Sultan, Auteur ; Richard Lalou, Auteur ; Frédéric Kosmowski, Auteur . - [s.d.] . - p 89-110.
Accompagne Les sociétés rurales face aux changements climatiques et environnementaux en Afrique de l’Ouest / Benjamin Sultan
Langues : Français (fre)
Catégories : SCIENCES DE L'ENVIRONNEMENT Mots-clés : CHANGEMENT CLIMATIQUE AFRIQUE DE L'OUEST Résumé : Les processus cognitifs à l’oeuvre dans l’assimilation d’une information perçue et dans celle d’une information apprise sont également différents. L’apprentissage du changement climatique par l’expérience personnelle et répétée repose sur des mécanismes
qui font appel au sensible, au tangible et à l’immédiateté, et les interprétations qui en découlent relèvent de principes associatifs et affectifs (WEBER, 2010). En se fondant sur l’aléa, plus que sur le risque – surtout quand il est faible –, la perception
est aussi plus volatile, car susceptible de changer quand le danger se fait moins fréquent ou quand ses impacts sont moins importants. À l’inverse, l’apprentissage par la description statistique suppose une démarche analytique et intelligible, et nécessite un temps d’assimilation plus long. Plusieurs raisons sont mises en évidence par les auteurs pour expliquer ces divergences. La notion d’un « idéal pluviométrique » à travers lequel l’évolution des pluies est jugée par les exploitants est avancée par MEZE-HAUSKEN. Dans cette perspective, la perception des changements climatiques est basée sur les besoins pluviométriques – nécessaires aux besoins du ménage – plutôt que sur la pluviométrie réelle, conduisant ainsi à un décalage avec
les attentes. D’autres auteurs soulignent le fait que les événements récents peuvent influencer les perceptions sur la tendance des précipitations à long terme. Enfin, une troisième explication est liée à des changements dans les systèmes de production, qui sont difficiles à distinguer des modèles de précipitations. En s’appuyant sur ces différentes analyses, on propose d’interroger les perceptions
des évolutions climatiques récentes par les populations d’Afrique de l’Ouest et de les confronter aux observations des scientifiques. Le climat et sa dynamique actuelle n’étant pas à l’évidence une réalité uniforme à l’échelle de la région continentale, on a considéré trois pays afin de couvrir un large éventail de zones géo-climatiques.
Le Niger, traversé par trois strates de climat, qui vont des zones désertiques au nord, au début de la zone semi-aride du sud, est pris en compte dans sa totalité, et renseigne les perceptions climatiques dans tous les milieux d’habitat. Les deux autres pays
portent sur des zones plus restreintes et toutes rurales. Au Bénin,
l’étude se situe dans la partie nord du pays, dans sa zone soudano-guinéenne. Quant au territoire étudié au Sénégal, il se positionne d’un point de vue pluviométrique entre les deux autres pays, dans une zone semi-aride de savane arborée. C’est donc sous l’éclairage de ces trois contextes et de tous les milieux de résidence
que on évalue, à l’aune des observations scientifiques, les capacités des populations à détecter les changements récents du climat. On tente de comprendre comment ces mêmes populations parviennent à percevoir les réalités du climat, en fonction de leurs dispositions sociales et professionnelles et des déterminations de leur milieu. L’hypothèse centrale à cette étude est que les individus détectent d’autant mieux les évolutions du climat qu’ils sont connectés à leur environnement naturel.Numéro du document : PMB environnement/99 Niveau Bibliographique : 2 Bull1 (Theme principale) : METEOROLOGIE;ATMOSPHERE;CLIMATOLOGIE Bull2 (Theme secondaire) : ATMOSPHERE ET CLIMATOLOGIE-CONSIDERATION GENERALE Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité Origine 42612 PMB environnement /99 Document Bibiotheque CIDST Bibliotheque DDI Exclu du prêt Achat