Titre : |
Unipolarité, hégémonie et équilibre des puissances |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gérard Dussouy ; Michel Bergès |
Editeur : |
L'Harmattan |
Année de publication : |
2008 |
Importance : |
p 326-332 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
HEGEMONIE PUISSANCE MONDIALE RELATIONS INTERNATIONALES |
Résumé : |
Trois questions fondamentales doivent être répondues pour expliquer si les experts en relations internationales ne souffrent pas d'un trouble de vision quand ils confondent unipolarité et hégémonie. Certes, les États-Unis forment une superpuissance unique, qui peut se comporter de manière complètement uni-latérale, mais ils ne dominent pas le monde. Ils n'imposent pas leur volonté à la Chine qui attend son heure, ni à la Russie qui résiste et qui commence à déployer une stratégie eurasienne prudente, forte de ses réserves naturelles, surtout en gaz et en hydrocarbures. Comment ces réserves pourraient être comprises comme une réponse rétrospective faut-il alors interpréter le fait que dans l'après-guerre froide aucune coalition antihégémonique ne se soit constitué contre les États-Unis ? Est-ce parce que le monde a changé et est devenu consensuel au point de discréditer à jamais la théorie néoréaliste d'après laquelle toute puissance hégémonique mobilise contre elle les autres puissances ? Ou bien, celle-là n'est-elle pas jugée menaçante pour qu'une telle coalition s'organise ? |
Numéro du document : |
20B |
Niveau Bibliographique : |
2 |
Bull1 (Theme principale) : |
CULTURE |
Unipolarité, hégémonie et équilibre des puissances [texte imprimé] / Gérard Dussouy ; Michel Bergès . - L'Harmattan, 2008 . - p 326-332. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
HEGEMONIE PUISSANCE MONDIALE RELATIONS INTERNATIONALES |
Résumé : |
Trois questions fondamentales doivent être répondues pour expliquer si les experts en relations internationales ne souffrent pas d'un trouble de vision quand ils confondent unipolarité et hégémonie. Certes, les États-Unis forment une superpuissance unique, qui peut se comporter de manière complètement uni-latérale, mais ils ne dominent pas le monde. Ils n'imposent pas leur volonté à la Chine qui attend son heure, ni à la Russie qui résiste et qui commence à déployer une stratégie eurasienne prudente, forte de ses réserves naturelles, surtout en gaz et en hydrocarbures. Comment ces réserves pourraient être comprises comme une réponse rétrospective faut-il alors interpréter le fait que dans l'après-guerre froide aucune coalition antihégémonique ne se soit constitué contre les États-Unis ? Est-ce parce que le monde a changé et est devenu consensuel au point de discréditer à jamais la théorie néoréaliste d'après laquelle toute puissance hégémonique mobilise contre elle les autres puissances ? Ou bien, celle-là n'est-elle pas jugée menaçante pour qu'une telle coalition s'organise ? |
Numéro du document : |
20B |
Niveau Bibliographique : |
2 |
Bull1 (Theme principale) : |
CULTURE |
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