Titre : |
La contrainte fourragère des élevages pastoraux et agropastoraux du Sahel : Adaptations et perpectives |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Laurent Kergoa, Auteur ; Mamadou Oumar Diawara, Auteur ; Pierre Hiernaux, Auteur |
Importance : |
p 171-191 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
SCIENCES AGRICOLES
|
Mots-clés : |
FOURRAGERE ELEVAGE PASTORAL ELEVAGE AGROPASTORAL SAHEL |
Résumé : |
La question fourragère traverse les pratiques d’élevage au Sahel, mais aussi les recherches menées sur l’amélioration de leur productivité, les politiques de développement de l’élevage et enfin les
discours tenus sur l’avenir de l’élevage au Sahel. La disponibilité et la qualité des fourrages sont la contrainte majeure du développement de l’élevage, et pour les élevages pastoraux la contrainte est la capacité de charge des parcours. En effet, la simplicité intuitive du concept – capacité d’une ressource pastorale constituée de parcours et points d’eau, à supporter un élevage couvre une dualité sémantique. La capacité de charge a en effet une acception « zootechnique » qui s’attache à la capacité de la ressource pastorale à atteindre un objectif de production animale : le maintien de tel niveau d’embonpoint
du bétail, de tel niveau de production laitière des femelles en lactation qui permettent d’assurer tel niveau de reproduction (âge à la première mise bas, taux de fertilité, limitation du taux de mortalité). La seconde acception est qualifiée « d’écologique »
dans la mesure où elle s’attache à l’impact de la charge animale sur le parcours et sa capacité à produire les fourrages, et les services écosystémiques attendus de l’écosystème pastoral : production de bois, recyclage de la matière organique, infiltration des eaux de pluie. Cette dualité sémantique est source de confusions, d’autant qu’il n’y a pas de correspondance évidente entre l’une et l’autre
des capacités de charge, chacune étant fonction de nombreuses variables contextuelles : du climat et des feux par exemple, pour la capacité de produire du fourrage, des espèces, des races et de la santé animale, pour la capacité de production animale. Ce chapitre cherche à répondre à cette question de façon empirique, en tentant d’établir le bilan fourrager au cours de quelques années successives dans deux sites
sahéliens : un site où les pratiques d’élevage pastoral dominent les activités économiques,à Hombori dans le Gourma au Mali, et un site ou l’élevage est associé à la culture du mil et du niébé, ainsi qu’à de nombreuses activités non agricoles, à Dantiandou dans le Fakara au Niger. Mais il convient tout d’abord de préciser quels sont les
systèmes d’élevage considérés et quelle est leur sensibilité à la contrainte fourragère. Puis les bilans sont établis en quantifiant les disponibilités fourragères et l’ingestion de fourrages par le bétail dans les deux sites. Les bilans sont alors comparés aux tendances décennales des productions végétales et confrontés aux
performances des élevages. Et en conclusion, les résultats sont replacés dans les perspectives de développement des élevages sahéliens. |
Numéro du document : |
PMB environnement/99 |
Niveau Bibliographique : |
2 |
Bull1 (Theme principale) : |
SCIENCES ANIMALES, PRODUCTION ET PROTECTION ANIMALES |
Bull2 (Theme secondaire) : |
ELEVAGE-CONSIDERATIONS GENERALES |
La contrainte fourragère des élevages pastoraux et agropastoraux du Sahel : Adaptations et perpectives [texte imprimé] / Laurent Kergoa, Auteur ; Mamadou Oumar Diawara, Auteur ; Pierre Hiernaux, Auteur . - [s.d.] . - p 171-191. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
SCIENCES AGRICOLES
|
Mots-clés : |
FOURRAGERE ELEVAGE PASTORAL ELEVAGE AGROPASTORAL SAHEL |
Résumé : |
La question fourragère traverse les pratiques d’élevage au Sahel, mais aussi les recherches menées sur l’amélioration de leur productivité, les politiques de développement de l’élevage et enfin les
discours tenus sur l’avenir de l’élevage au Sahel. La disponibilité et la qualité des fourrages sont la contrainte majeure du développement de l’élevage, et pour les élevages pastoraux la contrainte est la capacité de charge des parcours. En effet, la simplicité intuitive du concept – capacité d’une ressource pastorale constituée de parcours et points d’eau, à supporter un élevage couvre une dualité sémantique. La capacité de charge a en effet une acception « zootechnique » qui s’attache à la capacité de la ressource pastorale à atteindre un objectif de production animale : le maintien de tel niveau d’embonpoint
du bétail, de tel niveau de production laitière des femelles en lactation qui permettent d’assurer tel niveau de reproduction (âge à la première mise bas, taux de fertilité, limitation du taux de mortalité). La seconde acception est qualifiée « d’écologique »
dans la mesure où elle s’attache à l’impact de la charge animale sur le parcours et sa capacité à produire les fourrages, et les services écosystémiques attendus de l’écosystème pastoral : production de bois, recyclage de la matière organique, infiltration des eaux de pluie. Cette dualité sémantique est source de confusions, d’autant qu’il n’y a pas de correspondance évidente entre l’une et l’autre
des capacités de charge, chacune étant fonction de nombreuses variables contextuelles : du climat et des feux par exemple, pour la capacité de produire du fourrage, des espèces, des races et de la santé animale, pour la capacité de production animale. Ce chapitre cherche à répondre à cette question de façon empirique, en tentant d’établir le bilan fourrager au cours de quelques années successives dans deux sites
sahéliens : un site où les pratiques d’élevage pastoral dominent les activités économiques,à Hombori dans le Gourma au Mali, et un site ou l’élevage est associé à la culture du mil et du niébé, ainsi qu’à de nombreuses activités non agricoles, à Dantiandou dans le Fakara au Niger. Mais il convient tout d’abord de préciser quels sont les
systèmes d’élevage considérés et quelle est leur sensibilité à la contrainte fourragère. Puis les bilans sont établis en quantifiant les disponibilités fourragères et l’ingestion de fourrages par le bétail dans les deux sites. Les bilans sont alors comparés aux tendances décennales des productions végétales et confrontés aux
performances des élevages. Et en conclusion, les résultats sont replacés dans les perspectives de développement des élevages sahéliens. |
Numéro du document : |
PMB environnement/99 |
Niveau Bibliographique : |
2 |
Bull1 (Theme principale) : |
SCIENCES ANIMALES, PRODUCTION ET PROTECTION ANIMALES |
Bull2 (Theme secondaire) : |
ELEVAGE-CONSIDERATIONS GENERALES |
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