Titre :	Evapotranspiration potentielle et réelle au niveau de la feuille relations avec la photosynthèse
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	1964
Importance :	p 167-194
Langues :	Français (fre)
Catégories :	SCIENCES AGRICOLES
Mots-clés :	COUCHE LIMITE  EVAPOTRANSPIRATION POTENTIELLE (ETP)  PHOTOSYNTHESE  EVAPOTRANSPIRATION REELLE (ETR)  BILAN D’ENERGIE
Résumé :	Dans le premier chapitre, l’étude du bilan énergétique envisagé sur des surfaces présentant un caractère d’uniformité sur plusieurs dizaines d’hectares au minimum a conduit à définir les évapotranspirations potentielle (ETP) et réelle (ETR) presque uniquement en fonction des facteurs climatiques et surtout du rayonnement global. ETP résulte d’un équilibre entre l’eau évapotranspirée et l’énergie disponible à cet effet comme facteur limitant tandis que ETR correspond à un équilibre entre l’énergie consommée et l’eau jouant alors le rôle de facteur limitant ; la plante n’intervient plus que par son albédo dans le bilan d’énergie et les termes ETP ou ETR ont une signification climatique indépendante du type de couvert végétal. On se propose dans ce chapitre d’examiner ces notions d’ETP et d’ETR au niveau d’une feuille, celle-ci devant constituer en quelque sorte l’unité élémentaire pour établir des relations entre la circulation de l’eau et la production de matière sèche. L’étude à cette échelle est faite sous l’angle du milieu extérieur en utilisant pour la détermination de la transpiration la méthode du bilan d’énergie. On rappelle les lois physiques indispensables à la compréhension des phénomènes et on analyse le rôle des différents facteurs climatiques. Cette étude permet de juger l’intérêt des méthodes physiques d’évaluation de la transpiration des végétaux et d’indiquer les corrections à introduire ou les précautions à prendre. Enfin elle fait ressortir les conditions microclimatiques très particulières dans lesquelles s’effectuent les réactions biochimiques. On insiste sur le rôle essentiel dans ces phénomènes, de la régulation stomatique et cuticulaire, qui n’apparaît pas dans le chapitre précédent. Par l’intermédiaire de cette double régulation, il est possible de relier les phénomènes de transpiration à l’activité photosynthétique, c’est-à-dire au niveau de production quantitative de matière sèche et même, à la qualité de celle-ci. L’évapotranspiration potentielle instantanée apparaît comme un facteur limitant possible de la production de matière sèche. On dispose alors des éléments nécessaires pour envisager de faire une interprétation synthétique de ces phénomènes à l’échelle de la plante entière, puis dans le cadre agronomique d’un ensemble végétatif. Les conclusions tirées à petite échelle peuvent être utilisées dans le quatrième chapitre pour envisager les possibilités d’action en vue de modifier le climat et les microclimats dans un sens favorable à la production agricole, compte tenu des limites possibles définies dans le premier chapitre.
Numéro du document :	A 10512/P00
Niveau Bibliographique :	2
Bull1 (Theme principale) :	RESSOURCES NATURELLES ET ENVIRONNEMENT
Bull2 (Theme secondaire) :	RESSOURCES EN EAU ET LEUR GESTION

Evapotranspiration potentielle et réelle au niveau de la feuille relations avec la photosynthèse [texte imprimé] . - 1964 . - p 167-194.
Langues : Français (fre)

Catégories :	SCIENCES AGRICOLES
Mots-clés :	COUCHE LIMITE  EVAPOTRANSPIRATION POTENTIELLE (ETP)  PHOTOSYNTHESE  EVAPOTRANSPIRATION REELLE (ETR)  BILAN D’ENERGIE
Résumé :	Dans le premier chapitre, l’étude du bilan énergétique envisagé sur des surfaces présentant un caractère d’uniformité sur plusieurs dizaines d’hectares au minimum a conduit à définir les évapotranspirations potentielle (ETP) et réelle (ETR) presque uniquement en fonction des facteurs climatiques et surtout du rayonnement global. ETP résulte d’un équilibre entre l’eau évapotranspirée et l’énergie disponible à cet effet comme facteur limitant tandis que ETR correspond à un équilibre entre l’énergie consommée et l’eau jouant alors le rôle de facteur limitant ; la plante n’intervient plus que par son albédo dans le bilan d’énergie et les termes ETP ou ETR ont une signification climatique indépendante du type de couvert végétal. On se propose dans ce chapitre d’examiner ces notions d’ETP et d’ETR au niveau d’une feuille, celle-ci devant constituer en quelque sorte l’unité élémentaire pour établir des relations entre la circulation de l’eau et la production de matière sèche. L’étude à cette échelle est faite sous l’angle du milieu extérieur en utilisant pour la détermination de la transpiration la méthode du bilan d’énergie. On rappelle les lois physiques indispensables à la compréhension des phénomènes et on analyse le rôle des différents facteurs climatiques. Cette étude permet de juger l’intérêt des méthodes physiques d’évaluation de la transpiration des végétaux et d’indiquer les corrections à introduire ou les précautions à prendre. Enfin elle fait ressortir les conditions microclimatiques très particulières dans lesquelles s’effectuent les réactions biochimiques. On insiste sur le rôle essentiel dans ces phénomènes, de la régulation stomatique et cuticulaire, qui n’apparaît pas dans le chapitre précédent. Par l’intermédiaire de cette double régulation, il est possible de relier les phénomènes de transpiration à l’activité photosynthétique, c’est-à-dire au niveau de production quantitative de matière sèche et même, à la qualité de celle-ci. L’évapotranspiration potentielle instantanée apparaît comme un facteur limitant possible de la production de matière sèche. On dispose alors des éléments nécessaires pour envisager de faire une interprétation synthétique de ces phénomènes à l’échelle de la plante entière, puis dans le cadre agronomique d’un ensemble végétatif. Les conclusions tirées à petite échelle peuvent être utilisées dans le quatrième chapitre pour envisager les possibilités d’action en vue de modifier le climat et les microclimats dans un sens favorable à la production agricole, compte tenu des limites possibles définies dans le premier chapitre.
Numéro du document :	A 10512/P00
Niveau Bibliographique :	2
Bull1 (Theme principale) :	RESSOURCES NATURELLES ET ENVIRONNEMENT
Bull2 (Theme secondaire) :	RESSOURCES EN EAU ET LEUR GESTION